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La définition des limites : les arrêts de jeu

Pendant de nombreuses années, le recours à un « arrêt de jeu» a été un moyen très en vogue de réprimander un enfant. Cela signifiait envoyer l’enfant au coin ou l’envoyer dans sa chambre ou dans une autre partie de la maison pour qu’il se calme, qu’il soit puni et qu’il soit retiré de la situation qui avait déclenché son comportement.

Cette méthode de discipline constitue certainement un progrès considérable par rapport au châtiment corporel mais, maintenant, les experts se rendent compte que l’on peut vraiment utiliser ces « arrêts de jeu», à tort et à travers, notamment, s’ils sont utilisés presque systématiquement dans toutes les situations de discipline.

Dans toutes les situations où vous avez besoin de réprimander votre enfant, il est important de découvrir d’abord, pour quelle raison votre enfant ne se conduit pas bien. Une fois que cela est fait, vous pouvez déterminer si un arrêt de jeu est la bonne approche. Rappelez-vous que la finalité de la discipline, c’est d’apprendre à votre enfant comment se conduire et comment - ne pas - se conduire.

La meilleure façon d’utiliser un arrêt de jeu, c’est de le faire avant que la situation ne dégénère complètement, pour briser l’engrenage de la colère générale. Ce n’est pas le moment de rentrer dans une dispute, ni d’expliquer ni de justifier cet arrêt de jeu. Dites plutôt, tout simplement : « Nous avons vraiment besoin d’un arrêt de jeu. » Puis restez tous les deux tranquillement assis ou comptez jusqu’à 10. C’est en fait un bon moyen d’avoir recours à un arrêt de jeu que de faire s’asseoir un jeune enfant près de vous, tout en veillant à ce qu’il soit en sécurité. Quand c’est fini, parlez ensuite à votre enfant de ce qui vient de se passer et expliquez-lui pourquoi vous avez géré la situation de cette manière.

Si votre enfant est profondément perturbé et qu’il ne se contrôle plus, ce qu’il y a de mieux à faire, c’est de rester tranquillement avec lui et de l’aider à se calmer. Essayez de parler ensemble de vos sentiments, de ses sentiments et de la situation. Si, à ces moments-là, vous envoyez votre enfant dans un autre endroit pour un arrêt de jeu, il se sentira peut-être rejeté et abandonné, au moment où il a encore plus besoin de vous que d’habitude.

Si vous êtes vous-même profondément perturbé(e) et que vous ne vous contrôlez plus, vous avez peut-être besoin vous-même d’un arrêt de jeu. Vous avez peut-être besoin de vous retrouver seul(e) pour cela. Veillez à ce que l’on s’occupe de votre enfant en toute sécurité et accordez-vous du temps et un lieu pour vous calmer.

Si votre enfant se contrôle, mais qu’il ne se conduit pas bien délibérément pour n'en faire qu'à sa tête, alors, l’arrêt de jeu est peut-être la tactique à adopter. Cela lui envoie le message que ce type de comportement est inadmissible.

Quand vous allez avoir recours à un arrêt de jeu, voici ce dont il faut vous souvenir :

  • Ne commencez pas à utiliser les arrêts de jeu avant que votre enfant ait environ deux ans.


  • Quelques minutes seulement vous suffisent pour marquer le coup. Les enfants n’aiment pas être à l’écart.


  • N’utilisez pas les arrêts de jeu trop souvent.


  • N’enfermez jamais un enfant dans un endroit dont il a peur, comme un placard sans lumière.

Si vous vous rendez compte que vous utilisez les arrêts de jeu presque chaque fois que votre enfant vous importune, cela révèle l’existence d’un problème. Passez en revue toutes les situations récentes où vous avez eu recours à un arrêt de jeu. Essayez de comprendre pour quelle raison votre enfant ne se conduit pas bien et réfléchissez à la stratégie adéquate pour endiguer cette conduite que vous essayez d’éliminer totalement. Ensuite, soyez prêt(e) à l’appliquer, la prochaine fois que cette situation se reproduit.

Vous pourriez peut-être vous demander également si votre niveau d’exigence n’est pas excessif ou si d’autres choses qui vous tracassent, ne prennent pas complètement le pas sur votre relation avec votre enfant. Consultez la section « À quoi vous attendre? » à l’âge de votre enfant sur ce site Web et parlez-en à d’autres parents ou au (à la) responsable de la garderie de votre enfant. Ils pourront vous aider à évaluer votre situation.

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